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En dehors de l'exploitation, le projet rétablira les initiatives visant à réduire l'érosion des sols, à accroître la séquestration du carbone et la biodiversité, tout en générant des revenus. En outre, les émissions de carbone dues à la déforestation seront réduites en diminuant la demande de charbon de bois, un important facteur de déforestation dans la région.

Dans les exploitations agricoles, le projet encouragera les systèmes agroforestiers, les pratiques agricoles intelligentes face au climat et la diversification des revenus. Le projet vise également à améliorer la sécurité foncière des agriculteurs, ce qui constitue une incitation importante à investir dans l'agroforesterie et le reboisement.

Au niveau du "paysage", le mécanisme central de gouvernance, le "Comité de Gestion de Bassin Versant Sambirano" (COGEBS), sera soutenu dans son rôle de conciliation des intérêts des différentes parties prenantes et de coordination des interventions au niveau du paysage.

Des interventions de restauration des paysages et de reboisement seront mises en œuvre dans les zones fortement dégradées afin de stopper l'érosion et de lutter contre la déforestation. Le projet renforcera la diffusion de fourneaux efficaces dans la région et mobilisera des financements supplémentaires pour les activités de restauration afin de préserver les services écosystémiques du paysage au sens large.

Au niveau des exploitations agricoles, les meilleures pratiques en matière d'agriculture intelligente face au climat, de systèmes agroforestiers et de diversification des revenus seront encouragées selon une approche de formation des formateurs. En outre, le projet s'attaque à la sécurité foncière dans les zones prioritaires afin de s'assurer que le droit de récolter les produits des arbres est clarifié.

Le projet est entièrement aligné sur les priorités gouvernementales et les initiatives sectorielles de premier plan et fonctionne par l'intermédiaire du COGEBS. Ce comité est fondé sur un processus ascendant et fonctionne par l'intermédiaire d'une assemblée générale qui débat des questions relatives au paysage et approuve ses plans d'action.

Les 15 communes, les ministères centraux, les opérateurs économiques et les plateformes industrielles telles que l'Office national du cacao sont tous membres du COGEBS. En 2021, le gouvernement régional a officiellement mandaté la COGEBS pour gérer la mise en œuvre des interventions relatives au paysage.

La mise en œuvre d'un programme commun approprié localement pour préserver les services écosystémiques essentiels dans les zones prioritaires, en impliquant toutes les parties prenantes et en augmentant la participation des femmes dans le processus de prise de décision. La restauration du paysage des zones fortement dégradées afin de réduire les risques pour les plantations de cacao et les moyens de subsistance des cultivateurs de cacao.

En outre, le projet vise à l'adoption, à l'échelle du secteur, de pratiques agricoles et de systèmes agroforestiers résistants au climat, améliorant ainsi la productivité et la durabilité des exploitations de cacao. La diversification des revenus améliorera les revenus des cultivateurs de cacao tout en promouvant la biodiversité.

Par définition, les approches paysagères impliquent de passer d'actions axées sur des projets à des activités axées sur des processus. Pour ce faire, il est essentiel de lier les acteurs locaux à des processus à long terme, de leur confier des responsabilités et de les responsabiliser.

Pour ce faire, HELVETAS agit en tant que facilitateur d'un processus à long terme basé sur une vision partagée entre les parties prenantes. En outre, un impact durable ne peut être obtenu que si des fonds supplémentaires peuvent être mobilisés pour restaurer le paysage. Le projet a donc mis l'accent sur la mobilisation de fonds supplémentaires.

Au cours de la phase pilote, les priorités des différentes parties prenantes ont été recueillies de manière participative à plusieurs niveaux. Ces priorités ont été directement intégrées dans la conception du projet. Tout d'abord, il est apparu clairement que la sécurité foncière est une incitation essentielle à l'investissement dans les systèmes agroforestiers. Toutefois, les interventions ne sont réalisées que lorsque la propriété est incontestée.

Le deuxième enseignement concerne l'extension de la formation aux systèmes agroforestiers, à la gestion résiliente au climat et à la diversification. Dans ce domaine, il est indispensable de mettre en place des formations régulières, de préférence répétées chaque année, afin que les connaissances acquises soient assimilées.

La troisième leçon concerne le boisement et la stabilisation des pentes. Le boisement privé est beaucoup plus efficace que le boisement communal parce que les propriétaires s'occupent des zones boisées, alors que les zones gérées par la communauté sont déboisées ou brûlées à nouveau après quelques années en raison de la surexploitation. Par conséquent, seules les zones privées sont généralement restaurées.